Webinaire Japon-Maurice : Faire progresser l'Afrique dans la chaîne de valeur
17 Dec 2021
L’Economic Development Board (EDB) , en collaboration avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l'Ambassade du Japon à Maurice, a organisé le webinaire intitulé « Japon-Maurice : faire progresser l'Afrique dans la chaîne de valeur » le 15 décembre 2021 en marge du 2ème Forum Economique Public-Privé Africain (JAfEF). Cet événement s'inscrit dans le cadre de la Japan-Mauritius-Africa Thought Leadership Series, facilité par Radhakrishna Neelayya, Manager (Japan Desk) à l'EDB.
Vinay Guddye, Directeur - Global Outreach qui a dirigé le webinaire, a rappelé la nécessité que Maurice se positionne comme un partenaire indéniable dans la chaîne à valeur ajoutée pour les investissements Japonais en Afrique. À la lumière de la prochaine TICAD8, il a été dit que la coopération entre Maurice et le Japon en matière de Commerce et d'Investissement sera encore renforcée. L’EDB facilitera les interactions plus étroites entre la JICA, le JETRO, le JOI, l'ONUDI-ITPO de Tokyo et les entreprises Mauriciennes.
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Junko Masuda, Directeur Général - Département Afrique de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a souligné l'engagement du Gouvernement Japonais à promouvoir les investissements du secteur privé Japonais en Afrique à travers la Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD7). La JICA, en tant qu'agence de développement, contribue au développement du secteur privé à Maurice et en Afrique principalement à travers trois initiatives ; |
- La Next Innovation with Japan (NINJA) pour soutenir les entrepreneurs en Afrique qui développent des entreprises pour résoudre des défis sociaux.
- Les initiatives African Business Education (ABE) et Kaizen pour le développement des ressources humaines industrielles et l'amélioration de la productivité et de la compétitivité en Afrique ; et la promotion de l'investissement Japonais pour le partage de la technologie et du savoir-faire, la création d'emplois et l'amélioration des revenus en Afrique.
- La JICA a facilité la mise en œuvre de quelque 200 projets en Afrique au cours de la dernière décennie. Pour promouvoir et présenter les opportunités d'investissement à Maurice, la JICA mène une enquête sur l'environnement des affaires Mauricien et les opportunités sectorielles pour l'investissement Japonais en Afrique.
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S.E Kawaguchi Shuichiro, Ambassadeur du Japon à Maurice a souligné la consolidation des relations bilatérales entre Maurice et le Japon et a qualifié Maurice de pays le plus démocratique et le plus transparent de la région. S.E Kawaguchi Shuichiro souligne en outre que Maurice partage les mêmes valeurs que le Japon. La proposition de valeur de Maurice en termes de sûreté, de sécurité et de certitude, ainsi qu'un régime fiscal faible et efficace ont été cités comme étant très attrayants pour les investisseurs Japonais. |
Dans son discours d'ouverture, M. Ken Poonoosamy, Directeur Général de l'EDB, a rappelé que les Organisations Régionales en Afrique s'engagent désormais dans des initiatives sur l'industrialisation. Par exemple, le COMESA, l'EAC et la SADC ont des stratégies d'industrialisation, indépendamment et dans le cadre de leur accord de zone de Libre-Echange Tripartite. Les États Membres, dont Maurice, ont convenu d'agir collectivement pour mettre en œuvre des stratégies efficaces visant à stimuler la capacité de production dans la région. L'initiative comprend le développement et la mise à niveau des chaînes de valeur régionales qui amélioreront la capacité de production et la compétitivité. |
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L'île Maurice, stratégiquement située entre l'Afrique et l'Asie et ayant des liens économiques solides avec la zone Euro, est bien placée pour être une plaque tournante. L'île, connue pour ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, logistiques et industrielles robustes, a développé une expertise et un savoir-faire de premier plan dans des domaines spécifiques, tels que le Textile et le Sucre, où Maurice a joué un rôle essentiel dans la mise en place d'une Chaîne de Valeur régionale complète. M. Poonoosamy a ainsi cité en exemple Tianli Spinning (Mauritius) Ltd qui a démarré ses activités en 2003. Tianli est aujourd'hui l'une des plus grandes filatures de l'île Maurice qui produit du fil de coton pour les marchés locaux et régionaux. C'est la principale ‘’success story’’ autour de la mise en place d'une chaîne de valeur complète dans la production de fil 100% coton. Depuis 2013, la société a commencé la culture du coton à Madagascar couvrant une superficie d'environ 60 000 hectares pour produire 30 000 mètres de fibre de coton pour la filature à Maurice. La matière première, la fibre de coton, est ainsi cardée et filée dans le produit final.
Dans le même élan, et pour que Maurice reste compétitif et conserve ou augmente sa part de marché, les chaînes de valeur régionales sont perçues comme une approche stratégique clé. D'autres secteurs destinés au développement d'une chaîne de valeur régionale appropriée sont : la Chaîne de Valeur des Produits de la Mer (Economie Océanique), la Chaîne de Valeur du Sucre et la Chaîne de Valeur des Pierres Précieuses.
La capacité du Japon à innover et à conduire des projets basés sur la technologie et l'intelligence, associée à la réputation régionale et aux avantages conférés à Maurice, pourrait être une force principale pour faire progresser l'Afrique dans la chaîne de valeur.
C'est là qu'une extension de l'actuelle coopération Sud-Sud (CSE) en une Coopération Triangulaire pourrait éventuellement conduire au « Triple Wins Japan-Mauritius-Africa Partnership for African development » :
- Le Japon gagne grâce à l'exportation de technologies et d'infrastructures japonaises.
- Maurice gagne en fournissant la plate-forme d'atténuation et d'habilitation des risques pour le développement de l'Afrique.
- L'Afrique gagne par son industrialisation, sa création d'Emplois et sa remontée dans la chaîne de valeur
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Kevin Ramkaloan, Directeur Général de Business Mauritius, a donné un aperçu des principaux domaines d'intervention pour l'amélioration des liens économiques Japon-Maurice-Afrique. L'importance du Commerce des Services a été discutée et l'accent a été mis sur la coopération économique et le potentiel de Maurice comme plaque tournante logistique pour la distribution de marques et de produits Japonais déjà présents à Maurice vers d'autres régions d'Afrique. L'attractivité de la dimension économique régionale de Maurice à travers les communautés économiques régionales (CER) auxquelles appartient le pays, à savoir l'Union Africaine, le COMESA, la SADC, l'IORA et la COI, le bilinguisme (Anglais et Français), un écosystème de R&D en constante évolution , une collaboration industrie-université, une zone économique exclusive de 2.3 millions de kilomètres carrés, la réputation, l'efficacité et la rentabilité du centre financier mauricien ainsi que notre adhésion aux normes et meilleures pratiques mondiales et la robustesse de l'écosystème Mauricien, reposent sur un véritable esprit de partenariat public-privé, pour un développement durable et inclusif ont été cités comme les principaux atouts de Maurice. |
À cette fin, l'expertise Japonaise pourrait profiter à Maurice et la région dans des secteurs émergents, à savoir l'économie circulaire et les énergies renouvelables, l'économie océanique, le pôle éducatif, la silver économie, l'industrie 4.0, l'intelligence artificielle et la technologie, la R&D, leTextile, la pharmacie et la fintech. L'évolution constante de l'économie Mauricienne vers des produits à plus haute valeur ajoutée, le développement durable et la lutte contre les vulnérabilités environnementales ont été citées comme des domaines pour une collaboration plus poussée avec le Japon.
Lors des tables rondes avec les parties prenantes, des experts Mauricien ont partagé leurs points de vue sur la façon dont la plate-forme triangulaire Japon-Maurice-Afrique profitera aux investisseurs Japonais et aux investissements Africains.
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Mme Jenny Chan, Vice-Présidente de l'Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM) et Directrice Générale d'Astek Mauritius Ltd, une Société Française présente à Maurice dans les domaines des logiciels, des applications mobiles et du développement Web, a parlé des derniers développements visant à améliorer l’écosystème numérique à Maurice et les avantages du secteur TIC pour les entreprises Japonaises. |
Les participants ont été informés que le secteur des TIC-BPO connaît une croissance soutenue depuis le début des années 2000 et se positionne aujourd'hui comme un pilier majeur et un moteur de la croissance économique de Maurice. Le secteur qui comprend plus de 850 entreprises contribue à environ 7% du PIB et a connu l'année dernière une croissance de 3,9% malgré la pandémie de COVID-19. Les investisseurs viennent de diverses régions du monde notamment l’Europe, l’Asie, les États-Unis, la région de l'Afrique Australe, l’Australie et aussi de Maurice.
Jenny Chan a en outre souligné qu'une croissance soutenue n’est pas seulement produite en termes de capacité, mais également en termes d'offre. Les activités du secteur TIC-BPO rappelle-t-elle, incluent le BPO, le KPO, la FinTech, les Applications mobiles, le développement web, le Big data, l’IA, la Cybersécurité, les Services Cloud, les Services managés, le Conseil et l’E-commerce et la R&D.
Maurice, affirme Jenny Chan a développé une solide réputation dans le niveau de service, la qualité et la compétence des ressources qui sont conforme aux niveaux internationaux.
Maurice se démarque donc dans les services offshore TIC/IT/BPO de par sa prestation de service et le haut niveau de compétences et de maturité de nos ressources mauriciennes. Un autre facteur de différenciation majeur est le bilinguisme notamment la bonne maîtrise du Français et de l'Anglais qui sont également largement utilisés en Afrique.
En ce qui concerne les principaux catalyseurs, Mme Chan a souligné que Maurice est désormais connecté au globe par le biais de trois réseaux de câbles optiques sous-marins et que l'île a une couverture à 100 % des câbles à fibres optiques. L’objectif est de promouvoir Maurice comme une juridiction dynamique pour le développement soutenu du secteur des TIC/numérique.
Un autre catalyseur important est le cadre juridique, par lequel à titre d'exemple ; en réaction au RGPD, la loi de 2004 sur la Protection Des Données a été modifiée pour être pleinement conforme à cette nouvelle réglementation, permettant ainsi au secteur TIC/BPO de continuer à servir ses clients dans l'UE tout en développant de nouvelles lignes d'activité.
Au cours des dernières années, l'accent a été mis sur la région Africaine, de nombreuses entreprises Mauriciennes ayant désormais des présences physiques dans plusieurs pays d'Afrique francophone et anglophone tels que Madagascar, le Rwanda et le Burundi.
Mathieu Mandeng, PDG de Standard Chartered Mauritius, a partagé son point de vue sur la progression de la chaîne de valeur et l'engagement avec l'Afrique par le Japon. M. Mandeng a expliqué que lors de la TICAD6, les pays Africains ont mis l'accent en 2016 sur l'Aide au Développement à l'Etranger (APD) pour laquelle le Japon a été un véritable champion vers davantage de commerce et d'investissement en tant que véritable point tournant dans le développement Africain. Il était prévu que 200 milliards de dollars d'investissements Japonais se matérialisent sur le continent. |
Cependant, lors de la TICAD7 à Yokohama, la communauté des affaires Japonaise a appris que dans son engagement avec l'Afrique, elle était confrontée à de nombreux défis pour faire des affaires en Afrique. De plus, la perception du risque, accompagnée des difficultés, de la complexité et de l'inefficacité de faire des affaires en Afrique continentale ont dissuadé nombres d’entreprises japonaises dans leurs objectifs d'investissement.
C’est là, rappelle M. Mandeng que l'IFC de Maurice entre en jeu, atténuant les difficultés, la complexité et l'inefficacité en Afrique continentale. Maurice, grâce à ses nombreuses distinctions en tant que leader sur le continent en matière de facilité de faire des affaires, de Bonne Gouvernance et en tant que seule IFC de qualité d’Investissement en Afrique subsaharienne, peut-être la plate-forme d'atténuation des risques pour structurer l'investissement et le commerce en Afrique. Cinq piliers comprenant l'environnement des affaires, le développement des services financiers, l'infrastructure, le capital humain et la réputation sont énumérés pour expliquer pourquoi Maurice se démarque avec un argument de vente unique pour combler le déficit de financement auquel est confronté le continent Africain.
La Standard Chartered Bank, rappelle le PDG est une banque mondiale optimiste sur les perspectives Africaines et plaidant fermement pour que le centre financier Mauricien comble les lacunes financiers sur le continent et avec des opérations à l'échelle mondiale, notamment à Tokyo, où le Japon pourrait certainement soutenir la plate-forme triangulaire Japon-Maurice-Afrique.
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Dr V. Bissonauth, Coordinateur De Recherche au Mauritius Research and Innovation Council (MRIC) a partagé le mandat du MRIC qui promet l'innovation collaborative et inclusive et a expliqué comment Maurice peut être utilisée par les entreprises japonaises pour mettre en place des opérations et concevoir des concepts nouveaux et innovants., produits et services pour répondre à la demande et aux aspirations du continent Africain. |
Le Dr V. Bissonauth a expliqué que l'une des initiatives du MRIC est d'étudier les technologies nouvelles et émergentes, la dernière initiative étant le lancement et le déploiement du premier nanosatellite dans l'espace en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour les Affaires Spatiales (UNOOSA) et l'Agence Japonaise d'Exploration Aérospatiale (JAXA). Les Start-ups des Technologies Spatiales sont invitées à s'implanter à Maurice.
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Alexis Merle, Greffière, au Centre de Médiation et d'Arbitrage, Maurice (MARC) a expliqué que le MARC est un centre non gouvernemental autonome de Règlement Extrajudiciaire des Différends créé en 1996 à l'initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Maurice pour fournir aux entreprises des moyens efficaces et flexibles de résoudre les différends par la médiation ou l'arbitrage comme alternative aux litiges devant les tribunaux de l'État. En 2017, le MARC a été restructuré et comprend désormais un tribunal MARC, un conseil consultatif MARC et un secrétariat permanent. La Cour MARC garantit l'indépendance de l'institution. Depuis 2020, MARC est devenu une entité indépendante enregistrée sous le nom de Mediation and Arbitration Centre (MARC) Mauritius. |
La raison pour laquelle les investisseurs devraient choisir Maurice comme siège d'arbitrage est qu'avec le centre financier mauricien réputé et efficace, Maurice a pris une longueur d'avance en Afrique avec la mise en œuvre de son International Arbitration Act et avec l'émergence d'institutions d'arbitrage telles que MARC.
Maurice dispose ainsi d'un cadre juridique de pointe pour l'arbitrage. Sa législation est basée sur la loi type des Nations Unies et, en outre, Maurice est membre de la Convention de New York pour l'exécution des sentences arbitrales. Étant donné que quelque 160 États ont signé la Convention de New York, ce qui signifie une exécution rapide et régulière des sentences arbitrales dans d'autres juridictions.
MARC est rentable et fournit un moyen neutre et efficace de résoudre les différends en Anglais et en Français.
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Hans Herchenroder, Directeur Commercial du groupe Mauritius Freeport Development (MFD), a expliqué comment le Mauritius Freeport pourrait être un vecteur idéal de valeur ajoutée reliant le Japon à l'Afrique. Le manque de stabilité politique, d'infrastructures, la difficulté à obtenir une main-d'œuvre qualifiée et les dangers perçus d'investir dans les infrastructures sans être en mesure de garantir le remboursement sont quelques-uns des problèmes clés qui ont tourmenté l'Afrique continentale. |
C'est là que Maurice a une forte position de valeur, notamment dans le Port Franc. Il y a trois principaux avantages que le Port Franc peut offrir aux entreprises Japonaises, à savoir :
- Logistique – transformation des matières premières et stockage, entreposage et distribution en Afrique
- Bénéficier des accords commerciaux du COMESA et de la SADC pour la valeur ajoutée des biens - électronique, produits pharmaceutiques, équipement médical, pièces de rechange
- Faible fiscalité
À titre d'exemple, il mentionne que le secteur des produits de la mer, sous le régime du Port Franc, Maurice peut être utilisée comme base de pêche pour la flotte Japonaise pour pêcher dans l'Océan Austral. En termes de transport maritime, il existe, selon lui une solide analyse de rentabilisation pour le soutage et la réparation de navires pour Maurice avec environ 33 000 navires naviguant devant Maurice chaque année.
« Une autre opportunité est le fait que le Japon a investi massivement dans les industries extractives. L'infrastructure pour la valeur ajoutée des minéraux existe dans le Port Franc, y compris les services de voûte.
Il était également opportun de souligner que l'île Maurice a été classée par le rapport de renseignement FDI du Financial Times en 2021, comme la deuxième meilleure zone franche au monde après le DMCC de Dubaï et la première en Afrique, particulièrement félicitée pour sa capacité à se réorganiser sa croissance après l'impact initial de Covid. »
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Lilowtee Rajmun-Joosery, Directrice, Mauritius Export Association (MEXA) a présenté les initiatives prises par Maurice pour l'amélioration de la connectivité. En ce qui concerne la connectivité maritime, MEXA a sensibilisé le Gouvernement Mauricien à la nécessité d'investir dans un navire de ravitaillement régional qui desservira les ports de l'Océan Indien, y compris les ports d'Afrique de l'Est et pourrait à terme se connecter à Durban, Djibouti, Dubaï et l'Inde depuis Maurice. Le Gouvernement Mauricien est très réceptif à ce projet. Des développements positifs sur la mise en œuvre de ce projet sont attendus en 2022 et cela propulsera certainement Maurice en tant que hub d'entreposage, industriel et de connectivité reliant l'Asie à l'Afrique. |
De même, pour la connectivité aérienne, MEXA a attiré l'attention du Gouvernement sur la mise en place d'un Hub de Fret Aérien à Maurice reliant l'Asie à l'Afrique en tirant parti de la compagnie aérienne nationale et de ses alliances. L'infrastructure de l'Air Cargo Hub en termes d'entreposage est déjà disponible autour de l'aéroport et un Port Franc à côté de l'aéroport est actuellement en cours de développement.
Les investisseurs Japonais intéressés par le navire ravitailleur régional et la mise en place de l'Air Cargo Hub sont invités à contacter l'Economic Development Board.
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Mr Hemraj Ramnial, CSK, Président de l'EDB, a souligné que la transformation économique doit être inclusive, résiliente et durable. Une coopération régionale Africaine plus forte grâce à une mise en œuvre efficace de la zone de libre-échange continentale Africaine et de la Coopération Triangulaire est essentielle pour ouvrir de nouvelles opportunités de diversification et de commerce. M. Ramnial a cité que pour connecter les femmes’ entrepreneurs Mauriciennes aux chaînes de valeur mondiales, L’EDB et le Centre du Commerce International (ITC) ont signé une lettre d'intention pour ouvrir la voie au lancement du prochain SheTrades Hub à Maurice au début de l'année prochaine, responsabilisant et connectant les femmes Mauriciennes aux marchés africains et mondiaux. |
Le Président de l'EDB a invité les investisseurs Japonais à explorer des pistes de coopération mutuelle avec des entreprises mauriciennes déjà implantées en Afrique continentale pour développer des synergies pour leurs projets Africains. M. Ramnial a rappellé qu'il existe déjà 60 entreprises locales ayant 145 unités commerciales dans 24 pays en Afrique opérant dans divers secteurs économiques tels que les services financiers, l'hôtellerie, les TICs, la fabrication, l'agro-industrie et les services professionnels.